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    OAIS (ISO) (Informatique et Audiovisuel - Archivage d'information)

    Open Archive Information System

    Modèle de référence pour un Système ouvert d'archivage d'information

    Dans le cadre de la normalisation des fichiers destinés à la fabrication des essences comme le MPEG-1, MPEG-2, MPEG-4 ou le MJPEG 2000, il était tout à fait normal que l'ISO encourage le développement de normes destinées à la protection du patrimoine en format numérique . Dans ce cadre, l'ISO a soutenu une initiative du CCSDS qui coordonne le développement d'un modèle de gestion de l'information au sein des industries de l'espace . Les travaux portent sur un développement des bases XML des SIP et des critères de certification . 
    Cependant, sur la base des premiers travaux, l'ISO a normalisé un Modèle de Référence connu sous l'acronyme OAIS ISO-14721

    Dans un univers numérique, la problématique de la préservation et de la conservation de l'information peut être construite de nature radicalement différente de celle de l'univers analogique . En effet, pour l'analogique, il s'agit de protéger les supports assurant l'analogie (ce qui est souvent non trivial vu leur fragilité, sensibilité à la chaleur, à l'humidité, ...) et de préserver les lecteurs (un tourne-disque 78 tours par exemple) ou les émuler (une lecture par rayon laser de la forme des sillons de ce 78 tours, par exemple) ; Pour le numérique où les supports et les formats de représentation ne sont pas normalisés et indépendants, la problématique est la même que dans le cas analogique ; Pour le numérique où les supports et les formats de représentation sont basés sur des normes, standards ou définitions formalisées exprimées par des formes normées, on peut habilement combiner ces techniques de protection et d'émulation avec des changements, non réducteurs, de support (fiabilité, coûts et pérennité) et de format de représentation (recodages) . De plus, du point de vue exploitation, un document informatisé dont les moyens de représentation (format et signifié) sont décrits et dont les descriptions sont incorporées dans les documents d'archivage offrent aux usagers une exploitation aisée

    Dans le modèle OAIS, la première caractéristique porte sur le schéma d'obtention d'informations à partir de données . En général, on peut dire que dans un univers numérique, les données objets (les bits et les bytes) sont interprétées à l'aide d'une information de représentation (application spécifique) pour produire de l'information . Afin que cet objet information soit conservé dans des conditions correctes, il est essentiel d'identifier clairement tous les éléments de la chaîne et donc de pouvoir en interpréter le moindre bit . Pour toute importation ou exportation, les fichiers assemblés sont transmis sous la forme de paquets d'informations . Ce fichier ou  paquet d'informations contient outre le contenu de l'information, des informations de pérennisation . Celles-ci indiquent généralement la provenance, le contexte, l'identification et l'intégrité du contenu diffusé . Le contenu d'informations et les informations de pérennisation sont ensuite encapsulés par une information d'empaquetage . Enfin, à ce contenu est associée une forme de fiche qui décrit l'information de description . Il va de soi que l'ensemble de ce modèle n'est accessible que dans un contexte culturel global et déterminé . Dans ce contexte général, et du point de vue des auteurs du modèle, un univers numérique homogène doit traiter trois types de formats qui correspondent grosso modo à trois univers opérationnels différents :
    _ l'acquisition sous toutes ses formes  
    _ la distribution sous toutes ses formes (de la diffusion simple à la gestion interactive) 
    _ et enfin l'archivage qui est bien sûr au centre de toutes les préoccupations

    Dans tous les cas, l'objectif principal est de constituer un document archive qui contient toutes les caractéristiques que nous avons évoquées en terme de gestion du contenu de l'information . Ce sont des objets d'une nature radicalement différente des objets d'acquisition ou de distribution, puisqu'ils doivent prendre en considération des facteurs liés à la pérennité des supports, des formats et bien sûr de l'archivage des données d'indexation susceptibles de recréer le contexte dans lequel l'objet audiovisuel est né . Dans ce cas, il est tout à fait normal de pouvoir disposer d'objets identiques localisés dans des réseaux, sur des supports physiques et de devoir au sein de ces ensembles, faire des liens vers des objets réels non accessibles dans une architecture réseau. Le modèle parle dans ce cas d'AIP . Il s'agit dans ce cas de pouvoir gérer à la fois des objets stockés dans des banques de données en ligne, aussi bien que de supports nomades produits pour éviter la surcharge des serveurs d'archivage

    Du point de vue de l'acquisition, les caméscopes de type P2 Panasonic, Sony XDCam ou la proposition de Thomson intitulée « Infinity », ont contribué à crédibiliser le concept d'une encapsulation de différents formats essences synchronisés avec une structure de segmentation, d'indexation et d'édition de métadonnées

    Dans le cas particulier de la caméra P2, celle-ci génère un fichier propriétaire, DVC Pro25, 50 ou 100, un fichier essences "proxy" en MPEG4, un fichier BMP ainsi qu'un fichier XML

    La structure d'encapsulation de la caméra XDCam est fort proche sinon que le fichier propriétaire Sony est de l'IMX et que l'encapsulation MXF n'est pas d'OP Atom mais bien de l'OP A1

    La proposition de la société Thomson innove dans la mesure où celle-ci propose non plus un fichier propriétaire pour l'enregistrement des essences en haute et basse résolution, mais bien l'utilisation d'une norme MJPEG 2000 qui a l'avantage de pouvoir intégrer différentes résolutions et donc différents débits dans une même structure

    Du point de vue opérationnel, ces encapsulations peuvent être produites dans différents contextes :
    _ un reportage réalisé en mono caméra 
    _ un direct fabriqué au départ d'un car de captation 
    _ une récupération d'un sujet archivé dans un format encapsulé

    Dans tous les cas de figure, le modèle de référence considère qu'il s'agit de SIP . Ce sont donc des fichiers encapsulés destinés à être ingérés par des outils de type DAM MAM. Dans tous les cas, lorsque l'objet audiovisuel est un AIP, il est présenté à l'outil DAM MAM comme un SIP . En effet, l'outil DAM MAM est susceptible de prendre en compte dans la durée des modifications structurelles qui ont pu intervenir dans le temps . Exemple : l'abandon d'un fichier MPEG 1 pour une utilisation en basse résolution, et de le remplacer par un fichier MPEG 4 . Dans le cas d'un enrichissement d'un objet audiovisuel au sein même de la structure DAM MAM, il n'est pas impossible que celui-ci re-propose l'objet à l'entrée du MAM comme SIP afin de permettre à l'utilisateur de faire un arbitrage sur le fait de modifier l'indexation de l'objet ou de conserver la première indexation et d'indiquer au système qu'il s'agit bien à l'avenir de produire deux AIP différents lors de la mise sur support nomade pour l'archivage . C'est ainsi que fonctionne la structure DAM MAM proposée par ARTESIA

    De plus en plus de fabricants offrent des solutions qui se chargent au travers d'un réseau, de toutes les opérations indispensables à une gestion de média . La majorité de ces outils gèrent des systèmes d'acquisition (ingest) de documentation, de montage, de sonorisation, ... Enfin, à la sortie d'un DAM MAM, celui-ci produit généralement un type de fichier destiné à la distribution . Il s'agit bien sûr de prendre en compte toutes les formes de distribution qui sont aujourd'hui proposées au marché . Dans la majorité des cas, il s'agit d'un objet relatif à un même contenu mais qui est distribué de manière différente en fonction de l'infrastructure de télécommunication et des périphériques dont dispose le consommateur

    En gros, il s'agit donc de
    :
    _ programmes diffusés dans le cadre d'infrastructure analogique (terrestre, câble, satellite) 
    _ programmes diffusés dans le cadre de bouquets numériques sur les mêmes infrastructures mais nécessitant la présence d'un terminal décodeur chargé de convertir les flux numériques en analogiques et de gérer les outils d'interactivité entre le diffuseur et le spectateur 
    _ des programmes encapsulés dans des structures interactives comme le propose le modèle IT TV de Microsoft . Il s'agit dans ce cas d'une encapsulation totale dans les protocoles de l'Internet et ce modèle offre bien sûr une convergence aboutie entre les programmes de télévision et les outils de gestion interactive offerts par les plate-formes Internet
    _ C'est bien sûr dans le même cadre que sont générés les programmes destinés aux périphériques mobiles qui présentent toutes les caractéristiques d'un outil interactif avec des résolutions d'images adaptées à la taille des écrans des périphériques

    Pour tous ces objets audiovisuels, le modèle de référence propose d'adopter l'acronyme DIP (Dissemination
    Information Package)

    Voir : "Acquisition numérique" ; "AIP" ; "Architecture réseau" ; "Archivage d'information" ; "Banque de données en ligne" ; "BMP" ; "CCSDS" ; "DAM MAM" ; "DIP" ; "Distribution" ; "Document archive" ; "Données d'indexation" ; "Donnée objet" ; "Édition de métadonnées" ; "Encapsulage / Encapsulation" ; "Ensemble" ; "Essence" ; "Essences synchronisés" ; "Émulation" ; "Fichiers assemblés" ; "Format de représentation" ; "Gestion de média" ; "Gestion interactive" ; "Objet" ; "Objet audiovisuel" ; "Objet réel" ; "IMX" ; "Indexation" ; "Industrie de l'espace" ; "Information d'empaquetage" ; "Informations de pérennisation" ; "infrastructure analogique" ; "Infrastructure de télécommunication" ; "Ingest" ; "ISO" ; "IT TV" ; "MAM" ; "MJPEG 2000" ; "Modèle de gestion de l'information" ; "MPEG-4" ; "MXF" ; "Normalisation des fichiers" ; "OP A1" ; "OP Atom" ; "Outils d'interactivité" ; "Paquets d'informations" ; "Pérennité des formats" ; "Pérennité des supports" ; "Périphériques mobiles" ; "Plate-formes Internet" ; "Programmes encapsulé" ; "Protection numérique" ; "Protocoles de l'Internet" ; "Proxy" ; "Recodage" ; "Satellite" ; "SIP" ; "Structure d'encapsulation" ; "Structure de segmentation" ; "Structure interactive" ; "Support nomade" ; "Système d'acquisition" ; "Système ouvert" ; "Terminal décodeur" ; "Univers numérique homogène" ; "XML"

    Voir (Ci-dessous) : OAIS ISO-14721
    Voir aussi : "Analogie" ; "Analogique" ; "ARTESIA" ; "Bit" ; "Bouquets numériques" ; "Byte" ; "Câble" ; "Certification" ; "diffuseur" ; "Direct, Un" ; "Document informatisé" ; "DVC Pro25" ; "DVC Pro50" ; "DVC Pro100" ; "Exportation numérique" ; "Flux numérique" ; "Importation numérique" ; "Infinity" ; "Microsoft" ; "MJPEG 2000" ; "MPEG-1" ; "MPEG-2" ; "Norme" ; "Numérique, Format" ; "P2" ; "Panasonic broadcast" ; "Périphérique" ; "Reportage" ; "Réseau" ; "Serveur d'archivage" ; "Sony broadcast" ; "Support" ; "Supports physique" ; "Thomson" ; "Tourne-disque 78 tours" ; "XDCam"



    OAIS ISO-14721 (Informatique et Audiovisuel - Archivage d'information)

    L'ISO a normalisé un Modèle de Référence connu sous cette acronyme

    Voir : "ISO"






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