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    MPEG
    (Fichier)

    Ce standard de compression produit, en MPEG-1 , de la vidéo suffisamment allégée pour qu'un CD-vidéo puisse débiter de la vidéo en plein écran à partir d'un simple lecteur deux vitesses d'ordinateur.

    Le MPEG-1 proche d'une qualité VHS est complété par le MPEG-2 pour des applications faisant appel à de la vidéo de meilleure qualité, notamment pour les transmissions TV.


    MPEG
    (Norme)

    Motion Picture Expert Group

    Comité de normalisation pour la compression de l'image numérique en diffusion, voire en production

    La norme MPEG est constituée d'un ensemble de formats de compression développés par un groupe d'experts dans le domaine de la vidéo et du son. Outre les formats de compression vidéo et audio (MPEG-2 et MP3, par exemple), la compression MPEG inclut des formats standards destinés au matériel d'indexation, de remplissage et d'étiquetage. Version améliorée des techniques digitales de compression d'images mises au point par JPET pour images en mouvement. Également utilisée en synchronisation audio-vidéo.


    MPEG 1
    (Vidéo - Format numérique)

    Origine : Naissance à Denver en 1985


    MPEG 2
    (Vidéo - Format numérique)

    Ce système de compression vidéo a été initialement conçu pour transmettre les signaux audio et vidéo numériques à des taux de compression très élevés.

    Il s'agit d'un format de référence utilisé dans de nombreuses transmissions DTV mondiales. Il est également très répandu dans les créations de DVD, de projets SD et HD et dans une multitude d'applications nécessitant des taux de compression vidéo élevés.
    Symbole majeur de la numérisation de l'univers audiovisuel, le système MPEG2 n'est pas qu'une simple syntaxe de compression numérique des essences. Il contient un moyen d'insérer des données, des contrôles et des balises.

    La qualité d'image peut varier considérablement selon le type de compresseur MPEG. Cependant, en raison du caractère déterministe de la décompression, tous les décodeurs fonctionneront de la même façon.

    Délibérément asymétrique, le format MPEG-2 est beaucoup plus simple à décoder qu'à coder. C'est pourquoi les prix sont si bas pour les consommateurs et si élevés pour les diffuseurs. Ce codage s'effectue en deux temps. Sensiblement similaire à la compression JPEG, la première phase du codage consiste à compresser les données au format DCT intraframe (images I) puis à leur appliquer un facteur de quantification afin de réduire leur volume. Au cours de la seconde phase, une compression inter-image permet de calculer le mouvement des macroblocs et de remplacer ces informations par plusieurs images I successives, afin de former un GOP. Le mouvement est ainsi transcrit en vecteurs cinétiques, chacun indiquant une direction et une distance. Le volume de données de tous les vecteurs additionnés est considérablement réduit par rapport à celui requis par les images I. Remarque : le calcul des vecteurs cinétiques n'est pas une science exacte.

    Le processus de codage passe obligatoirement en revue plusieurs images à la fois, ce qui entraîne des retards considérables. De la même façon, le rendu des images est retardé au niveau du décodeur. Dans le cas des transmissions, ce retard peut atteindre une seconde. De plus, le format MPEG-2 est parfois utilisé sur des circuits de diffusion dits « de contribution », provoquant un retard caractéristique. Lors d'un reportage en direct, par exemple, il se traduit par un décalage entre la question posée en studio et la réponse du journaliste sur le terrain. L'utilisation de taux de compression très élevés est essentielle à la transmission de données vidéo et audio HD dans de bonnes conditions. A titre indicatif, le matériel HD 10 bits non compressé requiert une vitesse de transfert de 1 244Mb/s. Il s'agit ici de données 10 bits échantillonnées à la norme 4:2:2. Dans le cas de données 8 bits échantillonnées à 4:2:0, la transmission des données doit être de 746 Mb/s. Néanmoins, les canaux de transmission ATSC (19,2 Mb/s) ou DVB (20 Mb/s, variable selon la largeur du canal, notamment) requièrent une compression approximativement supérieure ou égale à 40:1.


    Norme - Certification : ISO/CEI 13818-1
    Origine : Naissance à Singapour en 1994


    Voir : "Compression intra-image" ; "Compression interimage" ; "DCT" ; "GOP" ; "Macrobloc"


    MPEG 4 (Vidéo - Norme)

    Pour le groupe MPEG-4 de l'ISO, l'objectif était de fournir une norme d'encodage compatible avec MPEG-1 et MPEG-2 qui soit plus performante pour l'encodage des vidéos mais aussi permettant l'encodage descriptif d'objets audiovisuels, ces objets ayant des relations entre eux dans un contexte de scène. Les objets dont il est question peuvent être 2D ou 3D, les scènes étant restructurables par l'auteur voire même par l'utilisateur final dans la mesure où les objets sont individualisés et où leurs relations dans la scène sont décrites dans un scénario de durée.

    Le moyen utilisé par MPEG4 est l'exploitation d'une « boite à outils » générique laquelle utilise divers moyens de segmentation de la représentation vidéo dynamique, l'objectif étant de localiser, de caractériser et de représenter ces objets de manière compacte et individualisée, ceux-ci devant être faciles à manipuler, toutes opérations engendrant un flux d'informations variable dont les « paquets » sont hiérarchiquement emboîtés, le décodeur se chargeant d'affiner progressivement la représentation finale. Cette norme propose une compatibilité et une intégration entre différentes applications audio vidéo et données. Elle est, avec le MPEG 7, la clé de voûte de la convergence entre l'informatique, la télévision et les télécommunications. Quelques applications MPEG 4 'tournent' dans du matériel à vocation professionnelle et grand public : essentiellement des décodeurs et des encodeurs (physiques ou logiciels comme le CODEC WINDOWS MEDIA PLAYER de MICROSOFT). Certains encodeurs physiques sont intégrés à des caméscopes.

    Autre nom : H264 ; MPEG-4
    Histoire : Au printemps 2006, le décodeur numérique HD-SD à fait son apparition sur le marché grand-public !



    MPEG 4 AVC (Format vidéo - Blu-ray)


    Un des codages vidéos standardisés pour le Blu-ray


    MPEG 7 (ISO)

    Multimedia Content Description Interface MPEG 7

    Les groupes MPEG terminent la mise au point d'un nouvel outil de travail pour répondre à la problématique de la recherche de données spécifiques. Ce nouveau membre de la famille MPEG étend les capacités de recherche limitées d'aujourd'hui pour inclure d'autres types d'informations.

    En d'autres termes, MPEG-7 va spécifier une description standard de différents types d'informations multimédia.
    Cette description devra être associée au contenu lui-même pour permettre la recherche rapide et efficace des informations qui intéressent l'utilisateur. Ces "matériaux" incluent : images, graphiques, audio, vidéo et de l'information sur la manière dont ces éléments sont combinés dans une présentation multimédia : un scénario. La description peut être attachée à n'importe quel matériau multimédia, quel que soit le format de la représentation. Même si la description de MPEG 7 ne dépend pas de la représentation du matériau, la norme s'appuie d'une certaine façon sur le MPEG 4 qui fournit les moyens de coder des matériaux audiovisuels. Il est clair que l'encodage de MPEG 4 facilite l'utilisation de la boite à outil de reconnaissance automatique par MPEG 7 puisque cet encodage individualise, sépare et classe les « objets vidéo » qui composent une scène et les caractérise dans la dynamique de la continuité spatio-temporelle.



    MPEG-audio (Format sonore)

    Motion Pictures Expert Group - audio

    Format sonore compressé présent sur certains DVD mais uniquement en stéréo

    Extension : .mpg



    MPG (Fichier)

    Mpeg







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